Créer une entreprise en Turquie : Cadre juridique pour les investisseurs étrangers
- Bosphorus Law Firm
- 28 mai
- 2 min de lecture
La Turquie est devenue de plus en plus attractive pour les investisseurs et entrepreneurs internationaux qui cherchent à s’établir dans une économie dynamique et stratégiquement située. Avec une base de consommateurs croissante, une main-d’œuvre qualifiée et la proximité de l’Europe, de l’Asie et du Moyen-Orient, la Turquie offre un environnement commercial attractif. Cependant, pour une entrée réussie sur le marché, il est essentiel de comprendre le cadre juridique pour démarrer une entreprise .
1. Qui peut créer une entreprise en Turquie ?
Conformément au Code de commerce turc et à la loi sur les investissements directs étrangers (n° 4875), les étrangers bénéficient des mêmes droits que les citoyens turcs lors de la création d'une entreprise. Les personnes physiques et morales peuvent créer directement une société ou devenir actionnaires d'une société existante. La Turquie n’exige pas de partenaires locaux pour la plupart des types d’entreprises et autorise une participation étrangère complète dans presque tous les secteurs.

2. Types d'entreprises disponibles
La forme juridique la plus courante pour les investisseurs étrangers est la société à responsabilité limitée (LTD) . Cela nécessite :
Au moins un actionnaire (personne physique ou morale)
Capital de 10 000 TRY (selon la réglementation de 2025)
Une adresse enregistrée en Turquie
Alternativement, les sociétés par actions (A.Ş.) sont préférées pour les investissements plus importants, en particulier si l'entreprise souhaite fonctionner dans une structure plus corporative ou devenir publique à un moment donné.
3. Étapes pour créer une entreprise en Turquie
La procédure générale de création d’une société en Turquie comprend :
Sélection d'une forme juridique (LTD ou A.Ş.)
Préparation et certification notariale des statuts
Nomination des administrateurs ou des gérants
Inscription au registre du commerce
Obtention d'un numéro d'identification fiscale auprès de l'administration fiscale turque
Ouverture d'un compte bancaire d'entreprise
Notification à l'Institution d'assurance sociale (SGK) lors de l'embauche d'employés
Tous les documents en langue étrangère doivent être notariés et traduits en turc .
4. Aspects juridiques et fiscaux
Les mêmes règles fiscales s’appliquent aux sociétés et aux particuliers étrangers ainsi qu’aux sociétés turques. Le taux de l’impôt sur les sociétés est actuellement de 20 % , tandis que la TVA varie entre 1 et 20 % selon le type de biens ou de services.
De plus, certains permis ou licences peuvent être requis selon le secteur d’activité (par exemple, pour les entreprises des secteurs financier, éducatif ou de la santé). La diligence raisonnable juridique est essentielle pour garantir le respect des lois turques sur le commerce et l’investissement .
5. Assistance après l'inscription
Une fois créées, les entreprises doivent tenir des registres comptables appropriés et déposer régulièrement des déclarations fiscales. Il est également conseillé de consulter un conseiller juridique pour :
contrats de travail
Protection de la propriété intellectuelle
accords commerciaux
Mécanismes de règlement des différends
Au cabinet d'avocats Bosphorus, nous fournissons des services de conseil juridique continus aux investisseurs étrangers , garantissant que votre entreprise continue de se conformer aux réglementations et aux meilleures pratiques turques.
✅ Pourquoi choisir la Turquie ?
La Turquie est un centre commercial régional et offre un cadre juridique favorable aux investissements . Cela en fait un emplacement idéal pour les entreprises internationales. Les accords de double imposition , les programmes de soutien et l’accès aux marchés voisins rendent la Turquie encore plus attractive.
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